H: Hystérie, Hypocrisie

Hystérie

Pour faire une hystérique : prenez un jeune enfant de sexe féminin, avec une mère sub-dépressive et un père absent, ou qui s’éloigne peu à peu.
La petite fille va très vite apprendre qu’elle n’obtiendra pas beaucoup d’attention de maman, sauf dans les situations où elles sont rivales. Quant à papa, il faudra pour obtenir un regard pleurer très fort, crier très fort, rire très fort, en tout cas faire beaucoup de bruit. Mais surtout, la découverte cruciale c’est que l’oeil de papa s’allume lorsqu’elle met une jupette un peu courte, ou un peu de rouge à lèvre (« une vraie petite femme ! »).
Plus tard, elle se retrouve rivale avec toutes les femmes et séductrice avec tous les hommes.
Mais ce que cherche en fait cette « bombe sexuelle », c’est un gros câlin tranquille dans les bras d’un vrai papa, protecteur et sans arrière-pensée.
Et ce n’est pas précisément cela que les hommes qu’elle « recrute » ont envie de lui donner!

Hypocrisie

La photo est célèbre… Le bon docteur Charcot, faisant une observation clinique d’une hystérie typique.
Ils sont nombreux autour de lui, ses honorables confrères. Concentrés, intéressés par la Science : en fait tout ce beau monde se rince l’oeil !
Et cette jeune femme, effectivement hystérique qui roule des yeux, et se dépoitraille devant tous ces hommes apparemment imperturbables. Cela lui convient bien, évidemment.
La soeur infirmière semble toutefois s’inquiéter de ce qui se passe.
Ne vous inquiétez pas ma soeur, tout le monde trouve son compte à cette mascarade.
Au fait, distinguez-vous au fond, à gauche, le barbu à l’air attentif : ne serait-ce pas Sigmund Freud, très intéressé à observer ( scientifiquement !) l’hystérie… et les hystériques ?

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