Directivité
Ou direction : c’est la ligne directrice dans un entretien. Même si vous prenez le temps d’écouter le patient, vous devez savoir oû vous allez, au risque de vous faire « promener » dans l’interaction.
La non-directivité peut être un choix, mais il faut alors avoir un projet thérapeutique cohérent et un cadre de travail suffisamment clair (durée de la consultation, type de pathologie traitée etc.)
Diagnostic
Tout démarche de soin doit être basée sur la séquence méthodologique bien connue des médecins : signes ( sémiologie) qui amène à un diagnostic, qui sous-tend un traitement ( conduite à tenir, ou plus globalement : quoi dire, quoi faire…)
Il ne faut pas oublier la phase suivante d’évaluation .
En matière relationnelle, le diagnostic pourra être étayé par différentes approches :
-psychiatrique ( DSM -IV)
-psycho-dynamique : en fonction des évènements et de la structuration de la personnalité ( approche diachronique)
-transactionnelle : quelle pathologie des Etats du Moi, jeux ou stratagèmes, rackets etc …
-systémique, etc.
L’intérêt de fonder ses interventions sur des diagnostics précis et consistants, c’est d’avoir un plan thérapeutique, de pouvoir rendre compte de son travail ( à soi-même, à ses pairs, à son superviseur…) et de pouvoir évoluer, corriger le tir, en évitant les approches uniquement intuitives, pas forcément mauvaises, mais qui ne sont pas corrigeables si elles manquent leur cible.
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