Les médecins de ce grand pays d’Amérique du Sud se sont récemment interrogés sur la fréquence des cancers du pénis, constatés surtout dans des zones rurales et montagneuses.
Enquêtes statistiques faites, il s’avère que ces cancers sont favorisés par des rapports avec des animaux ( juments, chèvres et poules…).
On pourrait en sourire, mais comment ne pas compatir à l’immense misère sexuelle de ces hommes, qui doivent en plus subir l’ablation de leur membre viril ?
La sexualité “anormale” ( on parle actuellement de paraphilie) porte-t-elle en elle- même sa propre malédiction ?
Une autre enquête semble aller dans le même sens : les fractures du pénis (!) surviennent plus fréquemment durant les rapports extra-conjugaux qu’avec l’épouse légitime.
Le fougue de la nouveauté– ou la peur de la transgression– sont-elles responsables de ce sur-accident génital ?
Admettons que nous avons souvent tendance à chercher une explication rassurante et logique au malheur.
Un homme a-t-il un accident de voiture ? Notre compassion pour lui disparait dès lors que nous apprenons qu’il roulait sans permis.
Une jeune femme apprend qu’elle est séropositive ? Si elle confesse un grand nombre d’amants, une petite voix nous soufflera “qu’elle l’a bien cherché!’
Une catastrophe entraîne-t-elle la mort de plusieurs personnes, à l’autre bout du monde ? Le journaliste va sans doute nous “rassurer” en nous informant qu’aucune victime française n’est à déplorer.
Les éminents travaux du philosophe René Girard arrivent à cette conclusion que nous avons bien du mal à admettre :
Toutes les victimes sont innocentes.
Dr Christohe Marx
Décembre 2011
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