Zone érogène
Même si les zones érogènes primaires (celles dont la stimulation suffit à provoquer un orgasme) se limitent au gland (clitoridien ou pénien) et dans une certaine mesure au vagin, de nombreuses autres parties du corps peuvent participer à l’érotisation du rapport.
On peut même étendre au regard la capacité de stimuler la disponibilité libidinale, voire de provoquer un orgasme, d’après le témoignage de certaines femmes (les hommes semblent avoir plus d’exigences « tactiles »).
L’orgasme clitoridien est souvent vécu comme adolescent, en comparaison avec la voie royale de l’orgasme vaginal, signe de maturité et d’épanouissement ;
Les soignants concernés doivent mettre fin à cette idée reçue, réhabiliter la sexualité clitoridienne et savoir qu’un orgasme strictement vaginal n’intervient que dans un contexte amoureux et émotionnel particulièrement intense.
Ce qui laisse de beaux jours au clitoris pour s’exprimer !
Zeigarnik
Ce spécialiste de psychologie expérimentale a observé un phénomène auquel il laissa son nom sous l’appellation d’effet Zeigarnik : une tâche est d’autant mieux mémorisée que le sujet n’a pas eu le temps ou la possibilité de la terminer.
Autrement dit, si un événement est pour nous incomplet ( on parle aussi de Gestalt restée ouverte, ou plus trivialement de boucle pas bouclée…) alors chaque détail de cet événement va s’inscrire dans notre psychisme.
Les émotions aussi sont concernées par l’effet Zeigarnik : le fait de garder des dossiers ouverts consomme beaucoup de mémoire vive , comme disent ceux qui possèdent un ordinateur. Alors, fermons nos Gelstalt, et allons au bout de ce que nous avons commencé.
D’autant que l’inconscient ignore le temps, et que, pour lui, cinq minutes et cinquante ans, c’est équivalent !
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