L: Lapsus, Lâcher-Prise

Lapsus

C’est par ce moyen que notre inconscient nous parle : lorsque notre langue fourche… et qu’on dit sans le vouloir autre chose que ce qu’on avait l’intention de dire. À côté des rêves et des actes manqués, le lapsus a une place de choix dans le travail psychanalytique.
Un jour, un patient demande à son analyste, au début d’une séance :
« J’ai fait un lapsus, et j’aimerais savoir s’il est significatif »
« Lequel ? » interroge le praticien.
« J’ai voulu dire à ma mère « Passe moi le sel », et je ne sais pas pourquoi j’ai dit « Sale mégère, tu as vraiment gâché ma vie »… »

Lâcher-Prise

On en parle comme d’une action délibérée: or rien n’est moins simple !
« J »ai réussi à lâcher-prise ».
Substantif ( le lâcher-prise) est l’antonyme du contrôle. Lâcher-prise implique un abandon à l’instant, à l’autre, à la vie…
Toutes les expériences blessantes d’abandon, d’intrusion et de ruptures empêchent la personne de lâcher-prise.
Ce n’est que très rarement que cette expression décrit une attitude de fuite, passive ou irresponsable.
Il n’y a pas que les nouveaux-nés qui conservent leur grasping !

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